Il n'y a pas de science sans conscience disait déjà Rabelais...

 

Je propose ici un petit parcours -très personnel- au coeur de l'aventure scientifique qui, de sapiens et néandertal vous conduira aux nanosciences, à la biologie synthétique, à la chimie du vivant ou encore à la mécanique quantique...

Un non scientifique curieux pourra tirer profit de ces quelques pages sans équations et sans le jargon des initiés.

 

Une aventure de 2500 ans à peine qui, depuis Thalès de Milet, n'a cessé de nous émerveiller mais qui aujourd'hui, parfois, angoisse.

 

En effet, depuis Copernic, Galilée, Newton, les Lumières, Darwin et quelques autres, l'univers anthropocentrique d'Aristote, qui reçut l'onction de Saint-Thomas D'Aquin, a laissé place à un monde désenchanté où l'homme abandonné par les Dieux se retrouve bien seul !

 

Alors parfois, cet homme nu devient fou et se tourne vers la science pour détruire, saccager, exterminer, se proclamer roi. Le XXème siècle est une bonne illustration de ces détournements mortifères. De cela je parle aussi.

JPL

 " Je me représente la vaste enceinte des sciences, comme un grand terrain parsemé de places obscures et de places éclairées.

Nos travaux doivent avoir pour but, ou d'étendre les limites des places éclairées, ou de multiplier sur le terrain les centres de lumières. L'un appartient au génie qui crée; L'autre à la sagacité qui perfectionne."

 

Denis DiderotPensées sur l'interprétation de la nature

Science/Conscience

Le procès de Galilée (Galileo Galilei)
Le procès de Galilée (Galileo Galilei)

L'homme debout

Néandertal
Néandertal

Les débuts de la sagesse

 1 : Zénon de Cition, 2 : Épicure, 3 : Frédéric II de Mantoue ? 4 : Boèce ou Anaximandre ou Empédocle ? 5 : Averroès, 6 : Pythagore, 7 : Alcibiade ou Alexan
L'École d'Athènes de Raphaël (1510-1511)

 1 :Zénon de Cition, 2 : Épicure, 3 : Frédéric II de Mantoue ? 4 : Boèce ou Anaximandre ou Empédocle ? 5 :Averroès, 6 : Pythagore, 7 : Alcibiade ou Alexandre le Grand, 8 : Antisthène ou Xénophon, 9 : Hypatie ouFrançois Marie Ier della Rovere, 10 : Eschine ou Xénophon, 11 : Parménide ou Euclide, 12 : Socrate, 13 :Héraclite (sous les traits de Michel-Ange), 14 : Platon tenant le Timée (sous les traits de Léonard de Vinci), 15 :Aristote tenant l’Éthique, 16 : Diogène de Sinope, 17 : Plotin ? 18 : Euclide ou Archimède entouré d'étudiants (sous les traits de Bramante) ? 19 : Strabon ou Zoroastre ? 20 : Ptolémée, R : Raphaël en Apelle, 21 : Le Sodoma en Protogène.

L'épopée scientifique, de la gravitation à la relativité et à la mécanique quantique

Newton, Bohr, Einstein
Newton, Bohr, Einstein

Fini et infini, un monde réenchanté

L'atome sous nos yeux

La révolution numérique

" C’est pour cela que les esprits qui s’élèvent et deviennent vraiment grands, sont ceux qui ne sont jamais satisfaits d’eux-mêmes dans leurs oeuvres accomplies, mais qui tendent toujours à mieux dans des oeuvres nouvelles.

 

Le sentiment dont je parle en ce moment est bien connu des savants et des philosophes. C’est ce sentiment qui a fait dire à Priestley qu’une découverte que nous faisons nous en montre beaucoup d’autres à faire ; c’est ce sentiment qu’exprime Pascal sous une forme paradoxale peut-être quand il dit : “nous ne cherchons jamais les choses, mais la recherche des choses.”

 

Pourtant c’est bien la vérité elle-même qui nous intéresse, et si nous la cherchons toujours, c’est parce que ce que nous en avons trouvé jusqu’à présent ne peut nous satisfaire. »

 

Claude Bernard, Introduction à l’étude de la médecine expérimentale, 1865.