Chronique d'un été en pente douce - 13
" Les historiens qui travaillent dans le domaine de l’« histoire du genre » pensent précisément que l’identité femme, homme, et les caractéristiques qu’on leur attribue n’existent pas « naturellement », qu’elles ne sont pas inventées par une divinité quelconque ou par une Nature qui jouerait les démiurges ; ils pensent qu’il s’agit d’une invention humaine, ou plutôt de multiples inventions humaines."
De l'érôs grec à la sexualité contemporaine : questions modernes au monde antique
Sandra Boehringer
Je connais quelques femmes fort fâchées d'avoir appris que leurs idoles masculins dédaignaient leur sexe.
Il est vrai que ces "coming-out" en rafale, notamment dans le milieu culturel ou du spectacle, ont de quoi interroger !
Les hommes préfèrent-ils les blonds ? !!!
Chez les Grecs, la bisexualité était la norme, la pédérastie (ne pas confondre avec la pédophilie) une forme d'éducation pour les élites, forcément masculines.
C'est le long combat des églises (avec notamment l'Inquisition) qui mit un terme à la pratique ouverte de l'homosexualité.
Heureusement, aujourd'hui, la sodomie ne mène pas au bûcher et si quelques excités - ayant sans doute quelques problèmes avec leur virilité - s'en prennent aux couples homo, notre société s'en accommode.
Mais je rejoins ces amies bafouées : comment peut-on dédaigner le corps d'une femme, être dégoûté par l'opulence d'un sein, indifférent au galbe d'une hanche, sans appétit pour un corps si délicatement sculpté, avec ses pleins et ses déliés.
Les pleins et les déliés...
Je me souviens de ce maître qui tenait mon porte-plume à mes premiers balbutiements calligraphiques : son écriture n'était que rondeurs parfaites, courbes harmonieuses... pleins et déliés calibrés au millimètre !
Comment être homosexuel après un tel apprentissage !
"Les jambes d'une femme sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tout sens, lui donnant son équilibre et son harmonie" François Truffaut (un éternel amoureux des femmes)