Jim Clark, Ayrton Senna... mes héros de jeunesse !

Bien avant de me convertir à la voiture électrique, j'ai eu dès mon enfance, dans le sillage de mon père dont le héros était Juan-Manuel Fangio, une passion pour la course automobile.

 

J'avais une admiration sans borne pour l'Ecossais Jim Clark, que j'ai pu approcher, dont j'ai pu toucher la voiture (à cette époque là, dès le baisser du drapeau à damier on pouvait envahir les stands).

 

Il faut dire que dans les années 60/70, les pilotes de F1 risquaient leur vie à chaque Grand Prix, leurs voitures étaient de véritables cercueils, leurs casques ne seraient aujourd'hui même pas homologués pour un cycliste, mais Jim Clark était un tel virtuose, un pilote tellement exceptionnel, qu'il était pour moi immortel. 

 

Hélas, il s'est tué dans un grand prix de formule 2, le 7 avril 1968, à Hockenheim, en Allemagne... le jour de mon anniversaire !

 

 En 1968, sur les circuits automobiles, Jim Clark est mort le 7 avril, Mike Spence le 6 mai, Ludovico Scarfiotti le 7 juin, Jo Schlesser le 7 Juillet.

 

Si l'on considère le ratio courses disputées vs pole positions et victoires, le palmarès de Jim Clark reste inégalé : pour 72 Grands Prix disputés, 25 victoires, 28 meilleur tour en course et 33 pole positions !

 

Si j'évoque aujourd'hui la course automobile, c'est que l'on célèbre ces jours-ci Ayrton Senna, disparu un premier mai, il y a 30 ans, sur le circuit d'Imola.

 

Ce fut aussi un pilote Lotus à ses débuts, il donnait lui aussi cette impression d'invulnérabilité - à matériel comparable -. Ses exploits au GP de Monaco sont restés légendaires. 

On avait retrouvé le panache de Jim Clark.

Ces deux pilotes ont écrit les pages les plus mémorables de la course automobile.

 

Quand Senna a quitté la route à Imola dans la terrifiante courbe de Tamburello, j'étais devant mon poste de télévision, comme des millions de fans. Devant l'horrible violence du choc, tout les spectateurs avaient compris que s'arrétait là le parcours du pilote brésilien.

 

Avec sa mort, la F1 a perdu son dernier héros.

 

Dans leur habitacle ultra sécurisé, les Schumacher, Hamilton ou Verstappen ressemblent plus à des robots conduisant des ordinateurs à pattes, qu'aux pilotes de ces merveilleuses machines automobiles, hélas si vulnérables.

 

Si ces trois là alignent des palmarès vertigineux, ils sont loin d'égaler l'engouement suscité par leurs deux ainés.