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Cinquante nuances de noir : Dieu bouge encore...

Pourquoi les grandes sociétés ont-elles besoin de grands dieux ?

Le sacrifice d’Abraham - Rembrandt - Musée de l'Ermitage
Le sacrifice d’Abraham - Rembrandt - Musée de l'Ermitage

Vouloir se faire aimer au point d'exiger le sacrifice d'un enfant... Chez Dieu, dès le départ, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond.

 

Certes, ce fut un mouton que le vieil Abraham égorgea, mais ce sang en appela beaucoup, beaucoup, beaucoup d'autre.

 Aujourd'hui les saigneurs islamistes, coupeurs de tête au nom du Très Haut, continuent d'alimenter un fleuve rouge, qui irrigua toutes les rives de ce bas monde.

 

"Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens" aurait ordonné Arnaud Amaury, chef de la croisade des Albigeois, avant le massacre de Béziers (entre 10 et 20 000 morts), en 1208.

 

Un exemple parmi tant d'autres, pour rappeler que les adorateurs de Jéhovah, du Christ, d'Allah, de Rāma et de quelques autres, n'ont jamais reculé devant les liquidations de masse.

 Et pourtant, quelques milliers d'années après son apparition, Dieu bouge encore et fait toujours très mal.

Pourquoi ?

 

La grande revue scientifique américaine, Science, pose la question : 

 

Why big societies need big gods

 

car aujourd'hui ce sont des chercheurs qui tentent d'y répondre, en combinant expériences de laboratoire et analyses de données culturelles et historiques.

 

Alors, à quoi servent les religions dans les grandes sociétés ? Des éléments de réponse dans cet article.