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L'abominable inhumanité des... hommes

Famine à Gaza

Ghetto de Varsovie
Ghetto de Varsovie

Génocide, Crimes contre l'Humanité, Crimes de guerre... le palmarès de la croisade israélienne à Gaza s'étoffe.

Aujourd'hui Netanyahou et ses complices ont décidé d'affamer les populations confinées dans des ruines qu'ils bombardent chaque jour.

 

Cet anéantissement n'est possible qu'avec la complicité de l'occident : des USA bien sûr qui ont accordé un crédit sans limites en armes, munitions et dollars à ces bourreaux, de l'Europe qui se tait - ou murmure à peine - de la diaspora juive qui, quand elle n'applaudit pas, s'en lave les mains (*).

 

Les descendants des victimes de l'holocauste (photo du ghetto de Varsovie) se comportent exactement comme les nazis qui voulaient exterminer leurs aïeux. Leurs fours crématoires sont les brasiers qu'ils allument tous les jours dans le camp de la mort qu'est aujourd'hui Gaza.

 

Cela est épouvantable, insupportable, me donne envie de vomir, de cracher une haine du genre humain qui parfois chez moi bouillonne.

 

Avec le XXème siècle on pensait avoir touché le fond des torrents de sang et de boue que charrie l'histoire de l'humanité.

Illusions, optimisme imbécile...

Avec les progrès technologiques, l'homme peut toujours faire pire !

 

Aujourd'hui, les appels à la haine, au rejet de l'Autre, circulent en flots continus sur fibres, antennes et gazettes.

 

En France, un milliardaire "bien pensant" abreuve ses auditeurs, lecteurs, amis...d'appels à l'exclusion, au banissement, à la délation, à la ségrégation.

Il est relayé par un ministre qui trie les Français en fonction de leurs origines.

 

Aux USA, c'est le suprémacisme blanc qui a le vent en poupe. Trump importe à tout va les derniers supporters de l'apartheid qui se disent ostracisés en Afrique du Sud ; il en a le profil.

 

En Inde, qui n'est pas hindou risque sa peau tous les jours ; dans nombre de pays musulmans les femmes ne sont que des sous-homme vouées à la reproduction... etc, etc...

 

Je suis d'une génération où la notion de solidarité avait un sens, car nous avions la mémoire de nos pères, de nos grands-parents, de leurs années de souffrance.

Nous ne nous sommes pas épanouis dans une société où seuls les biens de consommation donnaient un sens à notre vie.

Le franc, l'euro où le dollar n'étaient pas notre obsession.

Nous ne cherchions pas nos amis et nos compagnes en fonction de leur race, de leurs opinions, de leurs fortunes.

Nous voulions construire plus de ponts que de murs.

 

Tout cela nous n'avons pas su le transmettre, nos voix étaient inaudibles.

Par facilité, lâcheté, faiblesse, nous avons laissé les courants délétères s'installer, persuadés que le bon peuple de France saurait se ressaisir, qu'il ne s'agissait que d'une mode passagère.

 

Mais les ruisseaux de boue sont devenus des torrents et nous avons perdu pied.

 

L'histoire nous apprend que ces épisodes se terminent toujours par des bains de sang. Les Trump, Poutine, Modi, Xi Jinping, Erdogan... ne sont que les copies conformes de Mao, Staline, Hitler ou Pétain, avec eux c'est par des millions de morts que l'aventure s'achève.

 

(*)  Merci au rabbin Delphine Horvilleur pour cet appel - tardif mais réconfortant - : "Gaza/Israël : Aimer (vraiment) son prochain, ne plus se taire".

C'est un petit contrepoids à l'alignement du CRIF sur la politique du gouvernement israélien.