L'histoire repasse les plats
De l'Affaire Dreyfus, à la Résistance en passant par le Front populaire de 1936, c'est souvent la menace de l'extrême-droite qui a resoudé la gauche.
A chaque fois cette union (*) s'est faite sous la pression de la base et cette fois cette pression est particulièrement forte, car l'arrivée par une élection démocratique des fils de Pétain et Le Pen à la tête du pays, est plus qu'une hypothèse.
La porosité de la droite, qui se manifeste une nouvelle fois, n'offrant aucune garantie face aux amis des Le Pen, Zemmour et Bardella, c'est toute la gauche : partis, associations, syndicats qui voudra faire rempart.
Dans la mémoire collective du peuple de gauche, le souvenir de l'été 1936 où le « Journal officiel » publie trois lois emblématiques du progrès social, instaurant les conventions collectives, deux semaines de congé payé, et la semaine de 40 heures sans réduction de salaire, est aussi resté pregnant.
(*) L'union commence mal au sein même de LFI, puisque des cadres historiques comme Alexis Corbière, Raquel Garrido et Danièle Simmonet ont été écartés des investitures pour cause de lèse-Mélenchon".
Il est clair que le cas Mélenchon devra être traité au plus tôt par la gauche, j'y reviendrai.