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La science est un combat...

... nous l'avions presqu'oublié !

Giordano Bruno
Giordano Bruno

Adepte de Copernic et de la théorie héliocentrique,  le frère dominicain Giordano Bruno (1548 -1600),  écrivait à la fin du XVIème siècle :

 

«Il est donc d'innombrables soleils et un nombre infini de terres tournant autour de ces soleils, à l'instar des sept « terres » [la Terre, la Lune, les cinq planètes alors connues : Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne] que nous voyons tourner autour du Soleil qui nous est proche.» 

 "Nous déclarons cet espace infini, étant donné qu'il n'est point de raison, convenance, possibilité, sens ou nature qui lui assigne une limite" Giordano Bruno, L'infini, l'univers et les mondes (1584)

 

Pour cela il sera condamné pour hérésie par l'Inquisition ; et brûlé vif au terme de huit années de procès.

 

Mais lorsque le bûcher est dressé pour Giordano Bruno, nu, la langue entravée par un mors de bois et que l'hérétique repousse le crucifix tendu vers ses lèvres, c'est un blasphème qui permet à la science et à l'homme d'avancer.

 

La théorie de l'évolution de Darwin est un autre grand bond en avant dans l'histoire des sciences qui a valu à son auteur et à ses défenseurs nombre de désagréments. Aujourd'hui encore, pour des centaines de millions d'individus (chrétiens, musulmans et autres) les écrits de Darwin sont sataniques.

 

(Voir Le procès du singe)

 

Aux USA, dans de nombreux états du sud, le créationnisme (ou le dessein intelligent) sont enseignés à parité avec la théorie de l'évolution. La Turquie d'Erdogan, est une propagandiste zélée du créationnisme.

 

En fait, depuis les pythagoriciens, la science a toujours avancé dans la douleur, les bûchers et les excommunications, en particulier quand elle heurtait les dogmes des religions révélées.

 

Il est sans doute aujourd'hui moins dangereux d'être un scientifique de haut niveau, mais il n'est pas plus facile pour un chercheur d'évoluer dans un monde relativiste où tout se vaut, où un bateleur au rire gras peut se permettre de juger un virologue... et d'être plus suivi que le savant !

 

Certes, nous pouvons repousser d'un revers de manche les propos d'amuseurs lugubres en mal de publicité, mais quand les mauvais coups viennent de l'intérieur ils sont beaucoup plus douloureux et difficiles à parer.

 

Voila pourquoi dans ce journal, j'ai longuement exposé les impostures du Pr Didier Raoult.

JPL

 

Un éditorialiste courageux

 

Enfin un journaliste courageux qui appelle un chat, un chat et Didier Raoult, un scientifique dévoyé.

 

Que fait Macron, que fait Véran, que font les directeurs de la recherche française CNRS, INSERM..., que fait la Région PACA et tous les bailleurs de fonds pour nous débarrasser de ce charlatan.

 

En vérité, ce qu'ils font est dans leur pantalon : ils tremblent de peur devant les gros bataillons de complotistes, de gilets jaunes en peau de lapin, d'antivax moyenâgeux, de crétins fervents qui cherchent la lumière dans les cavernes fétides de gourous, qui pensent encore que la terre est plate et qu'Eve est née de la côte d'Adam.

 

Merci donc à Patrick Cohen d'honorer le service public où il officie, quand ses collègues des chaînes Bolloré servent quotidiennement la soupe à des tarés prompt à exploiter la misère... et la connerie humaine. En journalisme il y a des pro... et des Praud ou des prouts !