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Le homard ne passera pas !

Chronique d'un été en pente douce - 7

Je n'avais déjà pas la moindre sympathie pour De Rugy, caméléon notoire, écologiste en peau de lapin, socialiste le temps d'une primaire et finalement macroniste alimentaire.

 

Un représentant caricatural de l'ancien monde dans ce qu'il a de pire, peuplé de girouettes au regard fixé sur l'anémomètre, dont les convictions évoluent au fil des élections, toujours prêts à servir César, quel qu'il soit.

 

De cela nous sommes las, mais à cela nous nous sommes presque résigné.

 

Par contre, que cet individu peu recommandable, à peine installé dans un fauteuil confortable à l'Assemblée Nationale organise des bacchanales à nos frais avec les amis de sa femme (journaliste à Gala, haut lieu de la politique comme chacun sait !)... dépasse les bornes du supportable.

 

Je veux croire que... le homard ne passera pas.

 

J'en viens presque à regretter le siècle de Louis XIV, où, pour avoir organisé des agapes somptuaires, Fouquet, surintendant des finances, passa les vingt dernières années de sa vie au cachot !

 

Car ces gens minent notre démocratie, font le jeu d'une droite extrême qui va finir par prendre le pouvoir et donne du grain à moudre à tous les populismes, que l'on voit dangereusement émerger dans ce pays.

 

Que son maître le fasse disparaître de sa cour, ou c'est lui qui finira par plonger !