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C'est la lutte finale ?

Il semble bien que le patron de la CGT ait lancé l'ensemble de ses troupes à l'assaut du hollandisme et de son étendard, la loi Travail.

 

Trains bloqués, poubelles éventrés, cela sent mauvais pour l'Euro !

 

Du football, de leurs "stars" de pacotilles, je me moque.

Mais la sinistre image de la France, renvoyée par tous les grands médias internationaux, me désole et m'irrite au plus haut point.

 

Dans le bal des faux-culs qui se déroule sous nos yeux, le couple de valseurs qui montre ses muscles devant ses groupies, ne m'inspire aucune sympathie.

 

Evidemment l'origine du désastre actuel revient à Hollande, élu sur une énorme imposture. Il nous fait porter la croix de son péché originel.

 

"Peppone" Martinez joue lui la survie d'un syndicat qui comptait plus de 5 millions d'adhérents à la Libération et qui n'affiche aujourd'hui que 700 000 membres.

A qui la faute ?

 

C'est l'article 2 de ladite loi qui fâche la CGT ; il est clair que si les accords  négociés au sein de l'entreprise (accord d'entreprise) peuvent remplacer les dispositions d'un accord de branche, les grands syndicats nationaux, et en particulier la CGT, vont laisser des plumes.

 

Fallait-il pour cela envoyer au charbon ses principales fédérations au risque de fragiliser encore plus un pays en fort mauvais état et de désespérer un peu plus ses 5 ou 6 millions de chômeurs et précaires ?

 

Certes, le moment est propice pour engager l'épreuve de force, jamais le pouvoir n'a été aussi faible, jamais depuis 50 ans les classes les plus défavorisées n'ont été aussi mal.

 

Pourtant contrairement à ce qui s'est passé en Espagne, en Grèce, et même en Italie, la mayonnaise ne prend pas, ce n'est qu'une petite minorité qui occupe rues et usines, pénalisant beaucoup de salariés, de PME, de TPE...  

A qui la faute ?

 

Que font donc les 7 ou 8 millions de victimes de la mondialisation ? Ils comptent les points et en 2017 ils voteront Marine Le Pen.

 

A qui la faute ?