La peste noire n'a pas seulement anéantie des millions d'Européens au cours du 14ème siècle, elle a laissé son empreinte sur le génome humain. Les modifications de certains gènes à cette occasion, peuvent expliquer les comportements différents des Européens vis à vis de certaines pathologies notamment auto-immunes.
Un article publié dans PNAS renforce cette hypothèse. En utilisant l'histoire démographique de l'Europe, les auteurs ont pu comparer deux populations d'ascendance génétique différente, Européens et Roms (tsiganes) venus du continent indien, qui ont vécu dans la même zone géographique et ont été exposés aux mêmes risques environnementaux, y compris infectieux.