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Nous avons changé de souverain... pas de royaume !

Exit le roi dément, vive le roi normal !


Un roi normal, même s'il ne tond pas les pelouses ni ne rase gratis, a pour première mission de diminuer le train de vie de sa cour.

 

Les récentes décisions du prince de Corrèze vont donc dans le bon sens :

 

- diminution des listes civiles du souverain et de ses ministres,

- déplacements en carrosse léger de 6 chevaux,

- diminution du nombre de festivités et de chasses en forêt de Rambouillet...

 

Néanmoins un roi reste un roi et en bon républicain, à défaut de son raccourcissement place de la Concorde, je réclame (que dis-je, j'exige !) toujours l'abolition de TOUS les privilèges et l'embastillement de quelques privilégiés corrompus à côté de qui les Fermiers Généraux étaient des Petits frères des Pauvres.

 

D'ici la prochaine nuit du 4 août, j'exige donc :

 

- la dissolution de la deuxième assemblée du Roi dont le grand apparat n'a d'égal que l'inutilité et qui mène grand train (de sénateur),


- la mise à la diète sévère de la Grande Chambre du roi, dont les ministres et conseillers seront priés de circuler en convois ordinaires par les lignes de diligence régulières...

- le contrôle par le grand Chancelier de l'utilisation des fonds de la cassette royale affectés aux représentants du Tiers état, dont les revenus seront divisés par deux et les privilèges divers (pensions de vieillesse, cumul de charges...) abolis,


- la taxation sévère de patriotes autoproclamés qui organisent force convois de louis d'or vers les banques helvètes, (la France si on l'aime on s'acquitte !)


- la fin de l'octroi de charges inutiles à des courtisans nantis (comme missions vers des pays exotiques) et de multiples prébendes...

 

 Après la nuit du 4 août, j'ai noté dans mon Cahier de doléances qu'il fallait urgemment convoquer une Assemblée constituante qui dans un premier temps établirait une monarchie parlementaire selon le modèle de nos voisins anglais (mais dont le souverain serait privé de carrosses, de jubilés, de châteaux, de listes civiles pour toutes sortes de parasites qui n'ont de princiers que les dépenses).

 

Les représentants de cette assemblée ne seraient pas rééligibles dans la législature suivante et il en serait ainsi désormais à l'issu de chaque mandat.

 

Les représentants que le bon peuple aura élu pourront alors considérer avec plus d'attention et de compréhension les souffrances des paysans, des ouvriers des petites et grandes manufactures, dénoncer avec plus de vigueur les usuriers, diminuer taille et gabelle et taxer plus vigoureusement les propriétaires françois ou estrangers (sujets de Poutine premier ou de l'émir du Qatar en particulier !) dont les fortunes s'étalent insolemment Cours la Reine.

 

Enfin nous pourrions achever cette Révolution en rétablissant la RÉPUBLIQUE... mais cela est une autre Histoire !

 

 

 

 

La Cour en émoi...

Madame de Maintenant
Madame de Maintenant
Madame de Demain
Madame de Demain

 



Suite à un libelle intercepté par les argousins de Sa Majesté et fort maladroitement adressé à l’un de ses admirateurs, la maîtresse officielle du Roi, Mme de Maintenant, aurait été répudiée et exilée sur ses terres de Corrèze.

 

Il se dit fort qu’un manant, colporteur de parchemins en tous genres, entremetteur officiel de rois précédents, aurait déjà organisé un dîner pour présenter à notre auguste Sire une de ses amies, rencontrée en Germanie, Mme Claudia de Demain, qui aurait l’avantage de flatter le goût européen (et pour les hautes statures) du souverain.

 

Ainsi va la politique dans notre beau royaume de France.

 

NB (octobre 2014) : je ne m'étais trompé que d'actrice ; il s'agit de Julie et non de Claudia !