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Recherche agronomique et lutte contre la faim dans le monde

 

Le 1er rendez-vous mondial de la recherche agronomique pour le développement
se déroule actuellement à Montpellier
(du 28 au 31 mars 2010).

 

Plus de 600 participants sont présents. Ils viennent d’une centaine de pays du Nord et du Sud : représentants des organisations et coopératives paysannes, décideurs politiques nationaux et internationaux, dirigeants d’organisations internationales (notamment des agences des Nations-Unies), représentants des 15 centres internationaux de recherche agricole du GCRAI (Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale), organismes de recherche et universités du Nord et du Sud, organisations de la société civile, représentants du secteur public, organisations non gouvernementales, entreprises du secteur privé, investisseurs et donateurs, fondations  (Bill & Melinda Gates, Rockefeller), etc.


L’objectif de la GCARD est de construire un nouveau système mondial de recherche agricole pour le développement  des populations les plus pauvres, en particulier les agriculteurs du Sud, en mobilisant l’ensemble des acteurs impliqués dans la recherche agricole internationale.

 

Les thèmes suivants seront abordés :


· Que faut-il faire pour augmenter la production alimentaire tout en réduisant l’impact
environnemental de l’agriculture ?
· Comment les investissements en agriculture peuvent-ils mieux profiter aux agriculteurs pauvres?
· Quel va être le rôle de la Chine, du Brésil, de l’Inde et de la Russie dans le « nouvel ordre agricole » ?
· Comment un monde confronté à de sévères contraintes de ressources naturelles pourra-t-il nourrir plus de gens ?
· Le changement climatique, les biocarburants et la crise énergétique sont autant de nouveaux défis pour l’agriculture. En même temps, jusqu’à il y a peu, les investissements mondiaux en agriculture étaient en chute libre depuis 20 ans. Comment l’agriculture doit-elle s’adapter dans les différentes régions du monde ?
· Comment la science et l’innovation peuvent-elles multiplier nos chances de relever ces défis ?

 

On compte, dans la capitale régionale du Languedoc Roussillon la plus grande communauté scientifique mondiale dans les domaines de l'agriculture, de l'alimentation, de  la biodiversité,  regoupés autour du pôle scientifique Agropolis qui présente une offre de formation sans équivalent en Europe.

 

Agropolis pilote le projet Pl@ntNet qui a pour objectif principal la création d'une plateforme informatique destinée à faciliter l'acquisition et l'exploitation collaborative de données sur le monde végétal par trois grandes catégories d'acteurs : scientifiques, gestionnaires et citoyens.

 

Les besoins croissants de synthèses pour répondre aux principaux défis mondiaux qui impliquent le règne végétal nécessitent la collecte de masses importantes de données, et une meilleure utilisation des données existantes. Les outils informatiques de gestion et d'exploitation que Pl@ntNet va mettre au point et diffuser concerneront des données de toute nature (herbiers, photos, distribution géographique, identifications, génétique, phénologie, écologie, usages et productions, etc.).

 

Ces outils seront en libre accès, utilisables directement sur la plate-forme ou hors-ligne, et permettront aux utilisateurs de gérer individuellement leurs propres données botaniques, puis, s'ils le souhaitent de les échanger avec d'autres utilisateurs, qu'ils soient scientifiques, professionnels de l'environnement ou amateurs. Les données accumulées seront ainsi mobilisables pour des projets de science citoyenne, par exemple pour la réalisation de flores, d'index taxinomiques ou de supports de formation interactifs.

 

Il s'agit donc d'un outil puissant au service du développement des pays émergent.

 

 

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